Des mots pour le dire

Des mots pour le dire se veut un blogue qui laissera place aux mots qui porteront leurs messages au gré des vents et des humeurs.Que ce soit politique, poétique ou autre il y a toujours des mots pour le dire.Aucune reproduction totale ou en partie n'est autorisée sans concentement.

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Emplacement : Mauricie, Canada

mercredi, mars 28, 2007

Un vent de fraicheur


Je savais qu’une fois les élections terminées on verrait la frustration de certain faire surface. Certain pour qui la démocratie n’a de sens que lorsque celle-ci penche de leur côté. Pour les uns ne pas avoir la même opinion est une honte et pour d’autre c’est un signe d’incompréhension de ce que sont, selon leurs perceptions, les vrais valeurs québécoises. Quelles sont elles au juste ces vrais valeurs? Une telle attitude démontre que chez ces individus une cause est plus émotionnelle que rationnelle. Ça ne me dit rien de bon.

Les chances de survie d’un peuple sont directement reliées à sa capacité d’adaptation aux conjonctures changeantes dans lequel il évolue et non à sa stagnation vis-à-vis certains acquis, valables à une époque, mais, qui ne correspondent plus nécessairement à la réalité conjoncturelle d’une autre. Le Québec n’a d’autre choix que de s’adapter pour garantir un minimum décent aux générations futures. À leur tour, ces générations, un jour, auront à se réadapter. Aurai-je le droit de les en empêcher ou de les juger? Les priorités ont changé et il faut y voir. C’est ce que les québécois ont décidé de faire lundi.

Avec ce coup de balaie de l’ADQ, les parties n’auront d’autre choix que de revoir leurs stratégies et leurs façons de faire de la politique. Le PQ vient de recevoir un message clair et il en est tout aussi vrai pour les libéraux. Rien de bien négatif, au contraire.

Peut être que la révolution tranquille aura été pour les boomers ce que ces élections seront pour la génération X. Une chose est certaine, le visage politique québécois risque d’être différent et grand bien lui en fasse.

Pour ceux qui n’aiment pas les vents de fraîcheur, ils n’ont qu’à se mettre une petite laine. À l’inverse de la croyance populaire, la fraîche ne donne pas la grippe, au contraire, elle réveille.


François Richard, mars 2007

mardi, mars 27, 2007

l'ADQ passe le balai...



Victoire morale, défaite sur le terrain, les émotions étaient visibles sur les visages des militants des différents partis.

L’ADQ a fait le ménage et le PQ a servit de poussière. Les libéraux eux, et bien ils devront demander la permission avant de bouger. Trois parties à parts presque égales : le Québec est plus que jamais divisé.

La soirée des élections aura été cette fois-ci ma soirée. Mon scénario presque idéal s’est produit. Montréal à pris son trou et il est désormais de bonne guère de parler du mystère de Montréal comme on se plaisait à dire de Québec. Comment créditer la victoire de l’ADQ à Jeff Fillion maintenant? Est-ce la faute à CKOI si Montréal n’a pas suivi le vague? C’est d’un ridicule morbide.

Mario, le grand gagnant 2007, à maintenant la possibilité de faire mentir ses détracteurs. Espérons qu’il le fera. Avec Dumont en forte position et avec un coup de balai sur le PQ comme on a été témoin, il n’est pas à proscrire dans un futur proche des élections fédérales. Le bloc va-t-il passer au travers des tendances actuelles? Une chose est sur, on est en train de réécrire l’histoire. C’est peut être notre révolution tranquille. La révolution de la génération X.


François Richard, mars 2007

dimanche, mars 25, 2007

Jour de démocratie




Et voilà, nous y sommes. C'est le temps d'aller voter. Nous avons cette possibilité ici qui fait l'envie de bien des gens dans le monde. Les nord-coréens, les cubains, les chinois et combien j'en passe. Nous avons:
1 - le droit de voter.
2 - le choix de plusieurs parties et non qu'un seul.

Nous avons tous nos allégeances et nos choix de vote. La démocratie, qui date de la Grèce antique, donne raison à la majorité. Il est de notre devoir d'accepter les choix démocratiques malgré les frustrations qui peuvent nous envahir lors d'une défaite.

Dans plusieurs pays du monde des gens meurent pour avoir le droit que nous avons. Il est de notre devoir, juste par respect, d'y aller. Malheureusement même les meilleurs gâteaux perdent de leur magie quand on en est pas privé et qu'ils nous sont présentés en abondance. Un acquis n'a jamais été bon conseillé. Sur ce principe plusieurs resteront à la maison à s'en foutre. C'est pour moi un signe qui démontre à quelle point que certain sont au dessus de tous, qui sont trop bien et peut être sont-ils une démonstration d'un manque d'instruction.

Un vote c'est un droit de chialer et de revendiquer. Ne pas voter c'est une interdiction. Ne gaspillons pas ce que nous avons et qui fait l'envie de millions de gens. Peut importe la couleur que vous choisirez, de grâce, allez voter.


François Richard, mars 2007

mercredi, mars 21, 2007

Choses dites, choses faites



Choses dites choses faites. Dumont aura tenu parole. Comme promis l’ADQ a présenté son budget à l’heure et à la date prévues.

Je trouve agréable et rafraîchissant d’entendre un budget sans promesses et sans cadeaux. Uu budget qui à mon sens garde les pieds sur terre. Comme il l’avait dit au débat, alors que tout le monde s’en est moqué, l’ADQ n’Aura pas a réajuster le tire après le budget fédéral. Un coup et c’est tout.

Les points forts : L’aide aux aidant naturels, le choix aux familles, diminution directe de la dette. Vouloir remettre sur le marché du travail 25 000 assistés sociaux en un an… Celle là par contre je vais y croire quand je vais la voir. Mais comme j’aimerais que ça se réalise.

Boisclair y va d’insulte tandis que Charest repart avec ses promesses et sa poudre aux yeux. Baisse d’impôts grâce à Ottawa. Bravo… 900 millions de baisse par année. Sur une paye ça va représenter 2$ par semaine environ. J’espère que cette fois-ci la poudre partira au grand vent et que les gens ne seront pas aveuglés.

Le budget Dumont est gratteux comme certain et lui-même le qualifient, mais dans l’état des finances actuelles n’est-ce pas là la meilleure façon de voir les choses? Au diable les promesses gratuites et tout le monde au travail. On a un avenir à garantir aux générations suivantes.

François Richard, mars 2007

mercredi, mars 14, 2007

Le débat des chefs... mes impressions



Mario Dumont m’a un peu déçu. Peut être que dans le fond de moi-même j’aurais aimé le voir donner une raclé aux deux autres. Ses idées sont, selon moi, bonnes mais il n’a peut-être pas été assez solide pour les défendre. Une des choses que je lui reproche c’est d’avoir laissé André Boisclair lui couper la parole. Ce qu’il aurait dû faire à mon avis c’est de continuer à développer en l’ignorant complètement en occupant ainsi son temps pour répondre. Ça aurait ainsi désarçonné Boisclair qui visiblement avait construit sa stratégie sur ce principe.



André Boisclair a agis en véritable germaine. À toujours couper la parole comme il l’a fait nous démontre que le savoir vivre quand il est passé Boisclair n’était pas présent. Quelle image a-t-il donné aux électeurs et comment une personne peu à l’écoute comme lui pourrait diriger un état. Y aurait-il de la graine de dictateur en lui? Il m’a parut plus solide que j’imaginais. Fidèle à ses habitudes en deux heures il aura encore une fois su parler et parler sans rien dire.


Jean Charest m’a semblé préparé. Il a vraiment donné l’impression de connaître ses dossiers. Tout comme Dumont je lui donne une note de bonne conduite pour avoir respecter les temps de paroles sauf à deux ou trois exceptions. On dit qu’il a débattu sur la défensive. N’est-ce pas là une chose normale? C’est lui qui a gouverné depuis les 4 dernières années. C’était donc le seul des trois à devoir défendre ses choix et décisions. Aura t’il réussi à me faire changer d’allégeance? Pas du tout…



François Richard, mars 2007

mardi, mars 13, 2007

Planète Montréal



En ces temps d’élection, le mystère de Québec refait surface. Mystère? Du moins c’est ce que les montréalais prétendent.

À écouter les médias montréalais, qui doivent probablement refléter la mentalité locale, Québec et les régions sont étranges. Comme si Montréal détenait la vérité et le bon sens divin. Mais qui sont donc ces montréalais qui se crois au dessus de tout?

C’est montréalais sont ceux qui habitent l’une des villes les plus sale de l’Amérique du Nord. C’est montréalais sont ceux qui habitent l’une des villes les plus pauvres d’Amérique du Nord. Ce sont ceux qui habitent l’une des villes les plus en ruines. Celle qui détient le pire réseau routier. C’est cette ville qui n’a pas réussie à garder son équipe de baseball. Ce sont ceux qui font plus d’une heure d’automobile soir et matin pour parcourir 15 kilomètres. C’est cette ville qui n’a pas réussie à garder son élan que lui avait donné expo 67 et les olympiques de 76.

Malgré tout ceci, ce sont eux qui imposent leurs visions sur le reste de la province. Que ce soit par les réseaux radiophoniques ou télévisuels. Ce sont eux qui se payent un transport en commun déficitaire en accordant des salaires au delà de leurs moyens en quêtant les régions sur lesquelles ils aiment tant cracher.

Un jour les gens de Montréal devront comprendre que ce sont eux qui sont loin et non ce qu’ils appellent les régions. Ils ne sont pas uniquement loin en distance mais en mentalité. Si demain on ferme les régions Montréal n’existe plus. Si on ferme Montréal alors là les régions vivront libres d’être ce qu’ils sont. Il faudra un jour qu’ils comprennent qu’il n’y pas de mystère, c’est juste que leurs besoins sont très loin d’être les mêmes. Ils devront comprendre aussi qu’avec leurs réussites manquées ils sont très, mais très loin d’avoir le pouvoir de donner des leçons au autre.

François Richard, mars 2007

samedi, mars 10, 2007

Norsk Hydro, une leçon à tirer



Une hécatombe économique va frapper la région de la Mauricie et le parc industriel de Bécancour. La fermeture annoncée de l’usine de magnésium Norsk Hydro est pour nous de la région une très mauvaise nouvelle. 25$ millions de retombé.

Les employés aidés de leur syndicat se mobilisent pour trouver une solution afin d' éviter le pire. Bravo à eux. Mais dans une telle situation ce qui me vient à l’esprit c’est comment agissaient-ils et quelle mentalité avaient-ils avant?

Je connais très bien la mentalité qui se cache derrière les murs de ce genre d’entreprise aux conventions de béton. Que l’on parle de la Kruger dans le secteur du papier, l’Alcan pour l’aluminium, Provigo/Entrepôt dans le secteur de l’alimentation et combien j’en passe c’est du pareil au même. C’est le je m’enfoutisme et malgré des salaires qu’on ne retrouve pas ailleurs on retrouve le: Si ça fait pas ici ça fera ailleurs. Phrase que j’ai entendu plus d’une fois. Il y a la préférée de tous : Ils ont de l’argent qu’ils payent.

Malheureusement maintenant, pour certain, le réveil vient de sonner. Réveil difficile et dur. Si ils réussissent à sauver leurs emplois bravo, mais le conseil que je pourrais leur donner serait celui-ci. Faites donc comprendre à ceux qui ont encore leur emploi bien rémunéré d’y faire attention et de travailler pour le garder. Celui que je pourrais donner à ceux qui l’ont encore serait celui-ci : appréciez donc ce que vous avez. Car comme dit le dicton à force de cracher en l’air ça fini toujours par nous retomber dans la face.


François Richard, mars 2007