Des mots pour le dire

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mercredi, mai 16, 2007

Génération X, une génération perdue




La génération X, la génération dite perdue. Si vous êtes né entre 1965 et 1980 vous en faites parti.

La génération X a eu le malheur d’être les enfants des boomers. Les fils de ceux qui furent les architectes du modèle québécois qui ont fermé les portes à leur progéniture. Ceux qui se sont construit des barricades protectionnistes de toutes sortes pour se garantir une sécurité d’emploi.

Cette génération s’est vue cogner le nez à la porte des emplois bien rémunérés. Cette génération s’est vue traiter d’imbécile de vouloir suivre une formation en mécanique automobile. Il n’y avait de place que pour les hautes études si on voulait une certaine reconnaissance.
Cette génération s'est vue privée de ressources pour ceux qui avaient des troubles académique. On avait de yeux que pour ceux qui avaient de bonnes notes.

Cette génération s’est vue passer d’un emploi à un autre car toute la sécurité disponible avait été prise par la génération précédente. Toujours derniers sur les listes d’employés, toujours les premiers partis en cas de coups durs.

Maintenant que la garde boomers commence à partir tranquillement du marché du travail laissant vacant de bons emplois, la génération X est encore mis de côté au profil de la génération Y. Raisons invoquées : instable, trop d’emplois occupé durant les 20 dernières années, pas assez d’expérience ou des fois trop pour le maigre salaire offert, pas de DEC, pas de BAC, on ne cadre pas dans le nouveau moule du profile recherché, trop vieux, on préfère des jeunes fraîchement sortis de l’école qui n’ont pas encore pris de mauvais plis et qu'on pourra modeler à sa main.

Après s’être vue barré partout par les plus vieux, voila que maintenant la nouvelle génération semble sur le point de tout leur enlever.

La génération X passera à l’histoire pour ne pas avoir réussi à faire sa marque. Elle n’aura été qu’une génération transitoire qui aura vécu son enfance sous les dangers de la guerre froide se demandant si un jour elle trouvera sa place. Elle aura vécu sous l’emprise de la génération précédente et les sarcasmes de la suivante qui confond épreuve et misère.


François Richard, mai 2007

3 Comments:

Blogger Freedom Trucking said...

je partage l'essentiel de tes propos (je suis un modele 1971)

moi ma facon de faire un gros finger a leur systeme...ou leur chaine pyramidale ... c'est de le fighter en quittant pour ici!

pour moi, il est maintenant peu probable que je revienne ou je suis né... les gens qui ont passé avant nous au quebec on saboté l'avenir de notre génération.

pour nous vaut mieux s'exiler le temps que ca plante comme faut.

la question que je me pose maintenant ...quand est-ce que ce systeme socialiste va planter et a ce moment j'aurais quoi ...45 ...55 ans.... est-ce que je me serais enraciné ici...probablement

les québécois en alberta sont un peu comme les cubains en floride.

12:18 a.m.  
Blogger Francois Richard said...

Des fois je suis partagé entre deux visions. Celle que tu as et me dire pourquoi ne pas partir aussi? Alors là je suis envahis par un sentiment de culpabilité de baisser les bras et de quitter le navire avant d'avoir le sentiment d'avoir tout essayé pour le tenir à flot et l'autre d'avoir le sentiment de fuir.

Je dois admêtre que j'ai la chienne de partir pourtant J'ai vécu l'émigration à l'adolecence et je me souvient combien ça été facile de vivre loin (Argentine) par contre je me souviens aussi comment ce fut agréable de revenir. Aujourd'hui je n'ai plus de travail. Mes enfants sont rendus à un age adulte ou presque. La ligne qui m'empêche de partir s'amincie tranquillement.

Si je suis encore ici ça doit être un côté caché mazo que j'ai qui aime se donner de la misère. Je sais que si je pars je pars seul ce qui implique: vendre la maison et tous les biens matériels que l'on a moi et ma blonde, une sépration etc...

J'ai une cousine qui a tout laissé tombé ici et est parti avec son chum en Alberta. Leur plan était d'aller travaullé à Fort Mc Murray. Ils sont parti depuis un mois un mois et demi et n'on toujous pas d'emploi en haut. Elle travaille comme siganeleuse sur un chantier routier dans le coin de Banff et elle occupe aussi un poste dans un B&B. Un appartement 1600$ par mois. Il vient un temps qu'on ne sait plus ou donner de la tête.

Je continue ma réflexion... Hasta pronto

8:10 a.m.  
Blogger Freedom Trucking said...

un jour la diaspora cubaine en floride rentrera a cuba.

la possibilité pour la diaspora québécoise sera la meme lorsque les québécois ne supporterons plus le rationnement de la sovietisation tranquille et y mettrons fin.

c'est le moment de la rupture qui est dur a évalué 3...5...10 ans on le sait pas tout dépendra de la tolérance des québécois ...ensuite faut calculer que les effets de la liberalisation qui viendra ensuite prendrait quelques années avant d'etre visible et senti et que le quebec effectu un rattrapage.

j'essai sur mon blogue de renseigner les futures déserteurs le mieux possible, c'est pour ca que je dis la vérité sur le prix de l'immobillier, et je crois aussi que ce n'est pas pour tous l'alberta, tout dépend du metier ...des conditions familliales.... de la conjointe...de l'age des enfants (les miens avaient - de 6 ans lors du déménagement) et aiment beaucoup l'alberta, l'ecoles est incroyablement ...neuve et quand tu rentres.... t'as pas l'impression de rentrer dans un sanctuaire syndicale ou les moumounes socialo-féministe-intégriste..... regne en maitre et endoctrine tes enfants a la religion syndicale.

juste un example

avec le ritalin au quebec... de nombreux garcons sont réprimés dans leur masculinité, en leur donnant ce pretendu remede a l'hyperactivité...ici y savent meme pas c'est quoi le ritalin... la masculinité des garcons n'est pas réprimé ici....45 minutes de sports par jour a l'ecole et ont les laissent etre des gars on essaient pas de les transformer en fille.

good luck body... et y a toujours l'ontario qui est pas loin ..genre cornwall.

10:32 p.m.  

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