Des mots pour le dire

Des mots pour le dire se veut un blogue qui laissera place aux mots qui porteront leurs messages au gré des vents et des humeurs.Que ce soit politique, poétique ou autre il y a toujours des mots pour le dire.Aucune reproduction totale ou en partie n'est autorisée sans concentement.

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Emplacement : Mauricie, Canada

samedi, janvier 13, 2007

Questions sans Réponses



Pourquoi que certains membres actifs d’Amnistie International vont-ils se prélasser au soleil sur les plages de Cuba, encourageant ainsi ce régime totalitaire dénoncé depuis toujours par l’organisme pour ses entraves flagrantes aux droits de l’homme? Est-ce que le bien être personnel passe avant la cause?

Pourquoi les centrales syndicales parlent toujours plus fort quand il y a perte d’emplois bien rémunérés versus les moins rémunérés? Serait-ce que pour leurs intérêts économiques il vaut mieux se battre et mettre leurs énergies au service des cotisations plus élevées?

Comment peut-on croire, qu’en tant que société, on s’inquiète du sort des générations futures quand on se fout collectivement du sort des générations présentes?

Alors qu’on s’indigne des propos discriminatoires du Doc Mailloux, comment ce fait-il qu’on accepte la discrimination intellectuelle en laissant les employeurs faire passer des test d’aptitudes pour des emploies non spécialisés? La classification intellectuelle n’est-elle pas une forme à peine voilée de discrimination?

Au temps où les Talibans faisaient régner mort et terreur dans le pays, Amnistie international dénonçait haut et fort que les droits humains les plus élémentaires n’étaient pas respectés et qu’il fallait que ça cesse. Maintenant qu’on y est, comment ce fait-il qu’ils crient haut et fort qu’il faut que nous partions?

Au Québec, en bons pacifistes que nous sommes, on dénonce la guerre sous toutes ses formes. Pourquoi alors personne ne dénoncent le fait que nous soyons le plus important fabricant de matériel militaire au Canada? Une industrie, souvent syndiquée par les grandes centrales toujours aux premières loges de pacifisme, qui rapporte plus de 2 milliards de dollars annuellement. Est-ce que nos valeurs et principes passent après l’argent? Qu’avons-nous de différent des autres dans ce cas?

Le jour où il n’y aura plus de pauvreté, de quoi vivront les organismes humanitaires et leurs dirigeants? Si on bannit le pétrole, comment Greenpeace fera t’elle pour se déplacer? Le nucléaire est dangereux. Le pétrole et le charbon polluent. L’hydroélectricité détruit forêts et rivières et dérange la truite arc en ciel. L’éolienne, c’est laid et bruyant. Alors on fait quoi?

Francois Richard, janvier 2007