Des mots pour le dire

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dimanche, mai 20, 2007

Le nombrilisme à son meilleur


Encore une fois les petits bébés de la STM de Montréal pleurnichent sur leurs sorts. Pauvres petits bébé la suce de gâtés pourris. C’est clair que quand on vit dans des conditions aussi désolantes il est normal de vouloir faire la grève.

Quand une compagnie publique en déficit année après année accordant un salaire minimum au-delà des 20$ l’heure et qu’on crème le gâteau avec une épaisse couche de glaçage que je nomme avantages sociaux, aucune excuse ne peut venir justifier une telle menace de grève de la part des syndiqués. Quand une compagnie publique détient un monopole comme celui du transport en commun dont dépendent des centaines de milliers de gagnes petit et d’étudiants, jamais le gouvernement de devrait autoriser le droit à la grève.

Si j’étais un employé de la STM je n’arriverais pas à dormir tranquille. Je serais transpercé par la honte. Jamais plus je ne serais capable de regarder un passager montant dans mon véhicule attitré (car les véhicules sont la propriété du publique et non celle des employés) dans les yeux.

Honte à vous gagne d’ignobles membres de la CSN. Si c’est ça le modèle québécois et si c’est ça l’exemple de la sociale démocratie québécoise, alors je n’en veux pas. C’est le plus bel exemple de fermeture, d’égoïsme et de nombrilisme que l’on puisse imaginer. Au nom de tous ceux qui pensent comme moi et de tous ceux qui seront dans le trouble à partir de mardi je vous dis ceci : Membres de la CSN impliqués dans cet excès de je, me, moi, mangez un char de marde… Le respect que je vous portais était mince depuis votre dernière grève il y a moins de quatre ans, alors là, et je sais comment que du haut de votre perchoir pataugeant dans le cash du publique dont vous dépendez pour vivre vous vous en moquez, du respect il ne m’en reste plus pour vous.

François Richard, mai 2007