Des mots pour le dire

Des mots pour le dire se veut un blogue qui laissera place aux mots qui porteront leurs messages au gré des vents et des humeurs.Que ce soit politique, poétique ou autre il y a toujours des mots pour le dire.Aucune reproduction totale ou en partie n'est autorisée sans concentement.

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Emplacement : Mauricie, Canada

mardi, mai 22, 2007

La STM en grève...





Que dire de plus??



dimanche, mai 20, 2007

Le nombrilisme à son meilleur


Encore une fois les petits bébés de la STM de Montréal pleurnichent sur leurs sorts. Pauvres petits bébé la suce de gâtés pourris. C’est clair que quand on vit dans des conditions aussi désolantes il est normal de vouloir faire la grève.

Quand une compagnie publique en déficit année après année accordant un salaire minimum au-delà des 20$ l’heure et qu’on crème le gâteau avec une épaisse couche de glaçage que je nomme avantages sociaux, aucune excuse ne peut venir justifier une telle menace de grève de la part des syndiqués. Quand une compagnie publique détient un monopole comme celui du transport en commun dont dépendent des centaines de milliers de gagnes petit et d’étudiants, jamais le gouvernement de devrait autoriser le droit à la grève.

Si j’étais un employé de la STM je n’arriverais pas à dormir tranquille. Je serais transpercé par la honte. Jamais plus je ne serais capable de regarder un passager montant dans mon véhicule attitré (car les véhicules sont la propriété du publique et non celle des employés) dans les yeux.

Honte à vous gagne d’ignobles membres de la CSN. Si c’est ça le modèle québécois et si c’est ça l’exemple de la sociale démocratie québécoise, alors je n’en veux pas. C’est le plus bel exemple de fermeture, d’égoïsme et de nombrilisme que l’on puisse imaginer. Au nom de tous ceux qui pensent comme moi et de tous ceux qui seront dans le trouble à partir de mardi je vous dis ceci : Membres de la CSN impliqués dans cet excès de je, me, moi, mangez un char de marde… Le respect que je vous portais était mince depuis votre dernière grève il y a moins de quatre ans, alors là, et je sais comment que du haut de votre perchoir pataugeant dans le cash du publique dont vous dépendez pour vivre vous vous en moquez, du respect il ne m’en reste plus pour vous.

François Richard, mai 2007

mercredi, mai 16, 2007

Génération X, une génération perdue




La génération X, la génération dite perdue. Si vous êtes né entre 1965 et 1980 vous en faites parti.

La génération X a eu le malheur d’être les enfants des boomers. Les fils de ceux qui furent les architectes du modèle québécois qui ont fermé les portes à leur progéniture. Ceux qui se sont construit des barricades protectionnistes de toutes sortes pour se garantir une sécurité d’emploi.

Cette génération s’est vue cogner le nez à la porte des emplois bien rémunérés. Cette génération s’est vue traiter d’imbécile de vouloir suivre une formation en mécanique automobile. Il n’y avait de place que pour les hautes études si on voulait une certaine reconnaissance.
Cette génération s'est vue privée de ressources pour ceux qui avaient des troubles académique. On avait de yeux que pour ceux qui avaient de bonnes notes.

Cette génération s’est vue passer d’un emploi à un autre car toute la sécurité disponible avait été prise par la génération précédente. Toujours derniers sur les listes d’employés, toujours les premiers partis en cas de coups durs.

Maintenant que la garde boomers commence à partir tranquillement du marché du travail laissant vacant de bons emplois, la génération X est encore mis de côté au profil de la génération Y. Raisons invoquées : instable, trop d’emplois occupé durant les 20 dernières années, pas assez d’expérience ou des fois trop pour le maigre salaire offert, pas de DEC, pas de BAC, on ne cadre pas dans le nouveau moule du profile recherché, trop vieux, on préfère des jeunes fraîchement sortis de l’école qui n’ont pas encore pris de mauvais plis et qu'on pourra modeler à sa main.

Après s’être vue barré partout par les plus vieux, voila que maintenant la nouvelle génération semble sur le point de tout leur enlever.

La génération X passera à l’histoire pour ne pas avoir réussi à faire sa marque. Elle n’aura été qu’une génération transitoire qui aura vécu son enfance sous les dangers de la guerre froide se demandant si un jour elle trouvera sa place. Elle aura vécu sous l’emprise de la génération précédente et les sarcasmes de la suivante qui confond épreuve et misère.


François Richard, mai 2007

dimanche, mai 13, 2007

Discréditation patronale




Hey oui, la quête d’emploi présentement fait partie de mon quotidien. Il est donc normal que mes préoccupations et mes intérêts ces jours-ci y soient dirigés.

J’ai au fil des jours, communiqué avec différents employeurs et agences de ressources humaines. J’ai au fil des jours constaté le manque de sérieux et la « ticounnerie » de certaines têtes dirigeantes et de bachelier intelligents qui regardent les autres de haut. Il y a de quoi décomplexer tous les complexés de la terre.

Encore ce matin je faisais une recherche d’emploi et je tombe sur certaines annonces bien présentées du genre « importante compagnie X recherche (voila par exemple un titre de métier de quinze mots qui en bout ligne n’est qu’un simple commis d’étalages) bilingue, détenant un DEC etc… etc… On voit le topo. On se dit wow, voila quelque chose qui semble intéressant. Ça semble important.

On ouvre rapidement la fenêtre de l’annonce pour en apprendre plus. À la toute fin on nous invite à faire parvenir notre CV à l’adresse Internet « blablabla@hotmail.com » Hotmail? Un compte de courriel Hotmail!! Calvair un peu de sérieux SVP. Employeurs SVP trouvez autre chose, empruntez vous une adresse, trouvez vous des amis, inventez vous une vie, faites de quoi, mais évitez, de grâce une adresse Hotmail. Pour avoir l’air non professionnel et broche à balles il n’y a rien de mieux. Je suis totalement découragé. On dit que beaucoup de ceux qui se cherchent un emploi manquent de présentation. Je sais maintenant que beaucoup d’employeurs n’en ont pas plus.

On attire ce que l’on dégage, attendez vous surtout pas de trouver la perle rare. Les gens de bon sens iront vers ce qui leurs semble avoir du bon sens et vice & versa.



François Richard, mai 2007

samedi, mai 12, 2007

Bullshit d'employeurs


Je suis présentement en recherche d’emploi. Bien que je ne sois nullement mal pris, pour l’instant du moins, je suis à me refamiliariser avec les étapes d’embauche.

Un dicton dit que le ridicule ne tue pas… C’est vrai, car si on en mourrait plusieurs employeurs et agences de placement n’existeraient plus.

Suite à quelques rencontres et contacts j’en arrive à la conclusion qu’aujourd’hui tout est classé « haut niveau ». Je m’explique. Par exemple : Vous postulez pour un simple job de commis de cour pour un centre de location d’outil. Une binnerie de 4 employés. L’employeur de cette multi « régionale » (je dis cela car aujourd’hui je me rend compte que le système de sélection pour un commis de dépanneur et une tête dirigeante chez Alcan est sensiblement pareil, car mis à part les diplômes, les aptitudes recherchées sont presque identiques) fait affaire avec une agence spécialisée aux ressources humaines ce qui semble donner une note de noblesse et une importance quelconque.

Voila que votre CV attire l’attention. Tout heureux vous recevez un téléphone vous invitant à une entrevue. Bien entendu vous ne savez pas encore quel est l’employeur et à quoi exactement consiste l’emploie. Vous rencontrez le ou la bachelière en ressource humaine qui vous pose myriades de questions mais qui ne répond pratiquement à aucune des vôtres. Puis on vous tend une pile de papiers. Perplexe vous vous demandez c’est quoi. Voila qu’on répond pour la première fois ou presque à une de vos questions. On vous explique que c’est un test d’aptitude et de personnalité. Vous vous retenez alors pour ne pas pouffer de rire. Première question qui vous viens à l’esprit : Y a-t-il erreur sur l’emploi postulé. Le bachelier fait-il erreur sur la personne? Le plus sérieusement du monde on vous explique que leur client à des projets d’expansions importantes et qu’il se doit d’avoir la meilleure personne au monde. Le plus sérieusement du monde à votre tour, vous vous interrogez si vous n’êtes pas en train de postuler pour la poste de directeur adjoint chez Microsoft.

Ce que je me rends compte, c’est qu’une folie est en train de prendre d’assaut le monde du travail. Je me rends compte aussi qu’énormément d’employeurs demande beaucoup face à ceux qu’ils veulent embaucher mais qu’en revanche eux même ne savent pas agir correctement et ne donnent pas grand-chose en tant qu’employeurs.

C’est compréhensible qu’un employeur ne veule pas investir dans un employé inefficace, par contre qui a le plus à perdre lors d’une embauche si ce n’est l’employé? Un simple merci de l’intérêt porté suivi d’une poigné de main, un retour d’appel suite à une entrevue, un regard dans le blanc des yeux plutôt qu'à des X noirs sur une feuille de papier blanc en guise de reflet de personnalité.

Toute cette saga m’a donné l’idée de mettre sur pied une conférence expressément dédier aux employeurs. « Comment agir face à un postulant ». On exige beaucoup des postulants, mais en retour ceux-ci n’ont droit à rien. Ce que les employeurs ne semblent pas comprendre c’est qu’il en va de l’image de leur entreprise. Autant que pour un employeur qu’un postulant, il n’en faut pas beaucoup pour discréditer son image. C’est aussi important pour un postulant que pour un employeur de savoir à qui on a affaire. Ne perdons pas de vue que les deux recherchent quelque chose, et que les deux veulent ce qui a de mieux.

François Richard, mai 2007

lundi, mai 07, 2007

La démocratie en danger?



La démocratie suite à une élection, de par son principe, veut que la majorité l’emporte.

La droite vient de remporter ses élections en France. En guise d’acceptation du choix démocratique de la population, la gauche est sortie pour manifester violemment.

Ici au Québec l’ADQ remporte une victoire décisive. Tout de suite on se lève pour chercher les causes et les raisons de cette victoire. On entendra certain dire que les gens sont imbéciles, qu’il ne comprennent rien. L’ADQ n’a pas sa place. Bien entendu c’est de bonne guère, par contre, trop souvent ces commentaires sont motivés par le fait de l’inacceptation du choix démocratique.

Dans une usine, un vote syndicale est de mise. Alors commencent les menaces de certain fiers à bras de la centrale. Vote pour ça, toi tu reste chez vous, toi tu ferme ta gueule etc...

La démocratie fait partie de ce qui est le plus convoité dans une grande partie du monde et nous, nous la méprisons. Nous avons de la difficulté à accepter sa voix quand elle parle.

La démocratie est un privilège extrêmement fragile que nous avons entre les mains. Si nous n’en prenons pas soins et ne la chérissons pas, on risque de la perdre. À chaque fois qu’on accepte d’en abandonner un morceaux c’est sa survie qu’on met en péril. Jamais nous devrions accepter la moindre entrave à sa voix et dans de tels cas, elles devraient toujours être dénoncée.

François Richard, mai 2007

Solution à dix cents


Pour ceux qui ont des enfants qui ont l'habitude d'ouvrir les robinets au maximum, ou même pour ceux qui par réflexe en font tout au tant dans la douche, voila une petite idées simple pour fabriquer son propre réducteur de débit pour la douche.

Un simple dix cents fait le travail. Voici la façon de faire: Prenez une pièce de dix cents et percez y un trou de 1\8 de pouce. Enlevez votre pomme de douche et insérez la pièce percée dans le trou fileté commne si vous boucheriez le trou. Reposez la pomme.1\8 semble petit mais c'est juste la bonne grosseur pour fournir un débit acceptable. Vous diminuerez d'au moins de la moitié ou même plus votre consommation.

François Richard, mai 2007