Des mots pour le dire

Des mots pour le dire se veut un blogue qui laissera place aux mots qui porteront leurs messages au gré des vents et des humeurs.Que ce soit politique, poétique ou autre il y a toujours des mots pour le dire.Aucune reproduction totale ou en partie n'est autorisée sans concentement.

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Emplacement : Mauricie, Canada

vendredi, juin 24, 2005

Doit-on toujours payer pour les autres?


Est-ce normal de toujours faire payer la masse pour les erreurs de la minorité? Si je me fies aux commentaires de certain, la réponse est oui.

Je pose ici deux questions. Combien d’homme trouveraient normal d’aller faire de la prison pour les délits d’un autre? Combien de femme trouveraient normal d’aller en prison pour les délits d’une autre? Ne répondez pas personne, je connais la réponse. Personne n’approuverait, et c’est bien normal. Dernière question. Quelle est la différence entre ces exemples et de faire payer plus chère les conducteurs responsable pour l’irresponsabilité des autres? Une telle philosophie n’encourage-t’elle pas la déresponsabilisation des individus? Déresponsabilisation qui semble si importante pour certain.

À quand une société où tous et chacun devront rendre seul les comptes de leur comportement immature? Ne serait-est-ce pas là une vrai société de droits et de libertés? Avant les droits il y a les devoirs, mots qui ne figure plus à nul part dans le vocabulaire québécois. Beaucoup se plaignent du manque de justice dans la belle province, pourtant ce manque de justice n’est-il pas que le reflet de ce que nous revendiquons?

Le jour où l’immatriculation d’une moto passera à $1000 signifiera pour moi la fin d’une époque qui me permettais de voyager à faible coup avec ma moto silencieuse qui devient inconfortable au delà des 100 Kmh sur l’autoroute. Moi, qui en 21 ans de conduite et gagnant ma vie en roulant au delà des 3000 km par semaine, qui ai réussi à garder un dossier de conduite impeccable devrai alors payer pour les autres avec les encouragements de certaines gens.

La direction que nous prenons nous conduira tous un jour à conduire une Lada, à boire de la vodka, à s’habiller tout de gris, remplaçant tous les François par des Vladimir... Ou peut être que je me trompe. Avec le réchauffement de la planète, il serait alors possible que nous remplacions la culture du blé d’inde par celle de la canne à sucre et qu’on remplace les François par des Pancho, fêtant chaque année non pas la St-Jean mais la "revoluciòn".

François Richard, Juin 2005

jeudi, juin 23, 2005

Gagner la vie des autres


Québec, terre d’accueil pour les travailleurs et les investisseurs qui désirent y faire des affaires et gagner leurs pain quotidien. Bienvenue à tous!

Ce qui se cache derrière ces belles paroles c’est: venez vite dépenser votre argent dans notre puis sans fond, car nous avons besoin de plus en plus de poissons pour remplir les coffres de l’état qui dépense à qui mieux mieux, au nom d’une collectivité et de fonctionnaires qui en veulent de plus en plus. On ne parle pas ici des amis du partie qui s’en mettent plein les poches. Les amis du partie... Je croirais entendre un soviétique à l’époque de la guerre froide où le communisme régnait sur sa grande nation, où tous vivaient pour un et, où tous visaient l’égalité et l’homogénéité des uns et des autres.

Jusqu’à quand, nous, les quelques 42% de québécois payeurs d’impôts seront capable de payer? On nous coupe nos salaire chaque semaine avec la régis des rentes, impôt provincial, fédéral, assurance emploie, assurance médicament ou groupe pour ceux qui on cette possibilité, qui est une assurance privée soit dit en passant, assurance parentale, vieillesse etc... Taxes sur l’alcool, l’essence. Taxes de 15.025% sur les produits et services et combien j’en passe. Voilà qu’on nous parle de faire grimper en flèche le prix des plaques automobile et de moto pour pouvoir continuer de payer les indemnités des prestataires d’indemnisations de la SAAQ. Comment est-il possible qu’un organisme qui détient un monopole aussi important en arrive à faire faillite? Comment un gouvernement qui détient le monopole d’une formule qui est la plus rentable peut bien en arriver à justement ne plus arriver? Si je réussissais à faire de même avec mon budget personnel, le gérant de ma banque ferait partie présente de ma vie à chaque jour qu’il me serait permis de vivre.

Si on ajoute à ça les coûts reliés à l’hiver, j’en arrive à me demander si il ne serait pas plus avantageux d’aller travailler à petit salaire au Mexique, car en bout de ligne, le pourcentage de mon salaire qu’il me reste après avoir payer pour les obligations que la vie au Québec m’impose, est très faible. Les syndicats nous promettent un automne chaud. En plus d’être étouffé par les coûts qu’on me fait payer, voilà que ceux que je fais vivre avec mon argent et qui ont des conditions de travail de beaucoup supérieures aux miennes, menacent de me prendre en otage en paralysant des services essentiels monopolisés par ceux-ci, le tout, dirigé par des organismes capitalistes sauvages que j’ai nommé "syndicat" qui se cachent derrière les vertus du socialisme pour se donner bonne image.

Je ne ferai pas partie de ceux qui festoieront la St-Jean car je n’ai rien à fêter, parce-que dans le fond, il n’y a aucune fierté à fêter. Maintenant veuillez m’excuser car je dois quitter pour le travail. Je dois aller gagner la vie des autres.

François Richard, juin 2005

vendredi, juin 10, 2005

Gerry l'avait déjà compris


Je chante comme un coyote
Interprété par Offenbach

Je chante comme un coyote
Debout entre deux dunes
Dans le désert des villes
Devant une sorte de lune
Qui me fascine
Autant qu'elle me répugne

Un disque en or à cinquante mille
Qu'on va m'donner
Si j'chante moins fort
Et si j'me tiens tranquille

Mais j'ai pas l'goût d'me laisser faire
De joindre les rangs nombreux de ceux
Pour qui chanter veut dire se taire

Je commence enfin à comprendre
C'qu'on voulait dire par "le silence est d'or"
Les limousines et les disques platines
Pour les avoir faut faire le mort
Moé j'veux hurler, me faire entendre ben haut
Jamais r'descendre pour faire le beau

Offenbach 25 ans déjà

jeudi, juin 09, 2005

Le nouveau Péquiste



François Richard, juin 2005

mercredi, juin 08, 2005

Nostalgie

Où est passé le Québec de ma jeunesse? Le Québec à l’époque où il avait une identité distincte, qu’il avait une âme. Le temps des grandes confrontations entre les Canadiens et les Nordiques où l’honneur passait avant l’argent. Le temps où il existait des groupes musicaux distinctifs qu’on écoutait en disant j’écoute du Québécois. Une époque ou on écoutait du Garolou, Offenbach, Corbeau, Harmonium qui faisaient une musique typique de chez nous et non de la copie conforme aux groupes anglophones.

Une époque où les jeunes se levaient dans l’autobus pour laisser une place à une personne âgée au lieu de la bousculer pour être certain d’avoir le siège avant elle. L’époque où il était mal vue d’être impoli envers ses parents. L’époque où pour nous punir on nous privait de sortir dehors alors qu’aujourd’hui c’est vue comme une récompense. L’époque où pour écouter des petits bonhommes nous n’avions que le samedi matin de huit heure à midi. L’époque où avoir une émission pour enfant était magique.

L’époque où les politiciens avaient des convictions. L’époque où la police faisait régner la loi. L’époque où le matériel ne comptait pas, et qu’on se foutait des marques de jeans. Je suis un de la génération X et pour rien au monde je n’échangerais le temps de ma jeunesse pour celui d’aujourd’hui.

Nostalgie quand tu nous tient...


François Richard, juin 2005

mardi, juin 07, 2005

Burny is gone!

Bernard est parti, dois-je pleurer? Pas du tout. Dois-je m'en réjouir? Pourquoi pas? Je n'aimais pas ce gars. Je détestais son attitude tellement, que je me sentais obliger de changer de poste de télé pour ne pas pogner les nerfs devant ce personnage hautain.

Pour ce qui est de sa poule qui le suivait partout, va-t'elle rester à ses côtés étant donner qu'elle ne se verra plus à sa gauche à se pavaner et à jouer les vedettes? L'avenir nous le dira. Pour ce qui est du départ de Burny, bon débarra...


François Richard, juin 2005