Je pète la coche...
Jeudi le 24 novembre 2005, 5 PM. Je quitte le terminal de la compagnie de transport pour laquelle je travail en direction de Boucherville. Malgré le fait qu'une saleuse est stationnée dans un emplacement le long de la 55 sud à ne rien faire, les conditions de la chaussé sont exécrables.
Sentant la route innapropriée à la vitesse je lève le pied laissant le trafique devant moi me distancer. Soudain sans avertissements le tracteur de mon semi-remorque décide de faire des siennes. Sans avertissement je part en dérapage incontrôlé. Par expérience ou par chance j'ai réussi à reprendre le contrôle de mon mastodonte pour le ramener dans sa voie pour ainsi sauver la vie des automobilistes qui arrivaient en sens inverse. À cette hauteur de la 55 les véhicules se rencontrent, donc il n'y aurait eu aucun pardon.
Ce soir de novembre des gens ont failli être tués pour un voyage de beignes. De simples petites criss de beignes... Étant payé aux kilomètrage, lors de mauvais temps en plus de gagner moins pour vitesse réduite, les risques sont hautement plus important. Quelques instant plus tard alors que je ressentais encore la chaleur des nerfs surexcités et que je laissais en profondeur sur le volant mes traces de doigts, à la radio j'entendais les syndiqués de la fonction publique se plaindre de leurs minables conditions de travail et de tout ce qu'ils n'avaient pas. Bin tabarnak...
Ce que j'aurais à dire à vous tous petits bébés la suce de gâté pourri du système, FERMEZ vous donc la trappe... Au lieu de brailler de ce que vous n'avez pas, arrêtez-vous donc à regarder ce que vous avez de plus que les autres. Vous les profs qui jamais ne sont évalués, pourris ou non vous avez vos garantis. Vous les fonctionnaires petits bébés la-la du système aux conventions d'acier, si vous n'aimez pas vos conditions pourquoi ne pas aller ailleurs.
Dites vous tous une chose pour ce qui concerne la parité salariale. Le gouvernement a signé pour ces conditions que vous accusez de ne pas respecté l'équité. Vos amis les délégués syndicaux n'ont-ils pas eux aussi mis leurs empreintes dans le bas des pages? Vous vous êtes tous faites fourré jusqu'à la moelle. N'avez vous pas encore compris que les véritable raisons des centrale pour que vous ayez vos augmentations c'est pour que vos cotisations soient augmentées pour ainsi les enrichir d'avantage. Les centrales se câlissent de vous bin raide.
En terminant soyez tous certain que vous n'avez pas mon appuie, pour des raisons de principes et par solidarité envers les chauffeurs comme moi. Car partout ou on va livrer, les seules places où nous sommes mal reçu sont les endroits fortement syndiqués. Ça ce comprend, quand on est trop lâche pour véritablement travailler, un voyage plein dans une 53 pieds ça vous force à vous lever le cul pour faire autre chose que de jaser tranquillement en attendant que les aiguilles de l'horloge avancent. Quelle chance qu'il n'y ait que 43% de syndicalisation, il reste 57% de bon travaillants...
François Richard, novembre 2005