Des mots pour le dire

Des mots pour le dire se veut un blogue qui laissera place aux mots qui porteront leurs messages au gré des vents et des humeurs.Que ce soit politique, poétique ou autre il y a toujours des mots pour le dire.Aucune reproduction totale ou en partie n'est autorisée sans concentement.

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mercredi, février 28, 2007

L’utopie de la gauche québécoise


La gauche québécoise, à l’image du parti Québec Solidaire, n’a que de bonnes intentions. Pouvons nous le leur reprocher? Jésus n’a-t-il pas dit que la vraie religion était d’aider la veuve et l’orphelin? Malheureusement, pour ma part, cette idéologie socialiste tel que présentée est dépourvue de sens. C’est comme le chien qui court après sa queue. Pour donner il faut avoir et pour avoir il faut recevoir. Qui commence?

J’imagine mal de combattre la pauvreté en prônant l’augmentation des primes d’aide sociale, par l’obtention de frais scolaires bon marchés ou en offrant toujours plus de services gratuits en pigeant dans le porte feuilles des travailleurs. Ceci n’équivaut seulement qu’à entretenir et non à combattre la pauvreté. C’est construire une économie stagnante et non productive qui tout ou tard s’effondrera. Les besoins de la classe moyenne, celle qui est la plus touchée par les perceptions de toutes sortes, sont de plus en plus criants. C’est à cette classe qu’on impose l’appauvrissement pour une soi disante création de richesse. Un enfant pense qu’il suffit de se présenter au guichet automatique pour avoir de l’argent. L’idéologie gauchiste croit de même avec le gouvernement. On oublie facilement l’effort de celui qui apporte l’eau au moulin.

C’est en passant par la responsabilisation et la pro activité individuelle. C’est aussi par la création d’emploi qu’on combattra la pauvreté. Ce qui implique que certaines gens feront plus d’argent que d’autre. Il y aura toujours des plus riches et des plus pauvres. Au lieu de prôner l’augmentation des charges sociales, pourquoi ne pas venir en aide aux entrepreneurs, qui eux, à leur tour, contribueraient d’une manière certaine à la création de la richesse et ainsi aider les plus démunis en augmentant l’accès à un salaire régulier. Diminuer les charges sociales tout en augmentant les revenues de l’État par ces nouveaux payeurs de taxes et d’impôts, bonifierait les moyens du gouvernement pour rembourser la dette de 120 milliards sans cesse grandissante. Ça permettrait d’accroître les efforts à la recherche environnementale, en médecine etc… Faire du Québec un leader planétaire dans l’innovation et les technologies de pointe.

Le paradoxe du socialisme tel que présenté par certain groupe, c'est qu' au nom de l’individu et l’utopie de l’égalité, trop souvent le bien être et l’avenir de la collectivité sont mis de côté ce qui est contraire à sa base idéologique.

Malgré le fait que je considère l’idéologie socialiste quelque peu rêveuse voir irréaliste, il n’en demeure pas moins qu’elle a une place. Elle contribue, à sa façon, au maintient d’un meilleur équilibre des forces. Par contre, porter le socialisme au pouvoir ou lui donner trop d’importance est un luxe dispendieux dont peu de pays dans le monde ont les moyens de se payer. La gauche est l’illusionniste qui utilise la vertu comme illusion pour émerveiller.

François Richard, février 2007

lundi, février 19, 2007

Liberté d'opinion



À l’heure où plusieurs s’expriment sur les accommodements raisonnables en dénigrant et injuriant ceux qui pensent différemment. En cette période préélectorale où certains étalent leur philosophie en insultant sournoisement ceux qui ne sont pas de la même allégeance. À l’heure où plusieurs réclament à grands coups d’injures des droits égaux pour tous tout en poursuivant le but d’imposer leurs idées. Je ne peux m’empêcher de sourire de voir que pour ces gens là, la liberté d’opinion, n’est valable que lors ce que celle-ci penche le leur côté.

La liberté n’est pas uniquement le fait de pouvoir sortir de chez soi et d’aller faire ses courses l’après midi. Les cubains et les nord-coréens le font aussi. La liberté d’un peuple se concrétise en grande partie par sa capacité de pouvoir, peu importe son allégeance, exposer ses idées, ses opinions, et ce, sans craintes. C’est aussi de savoir accepter que d’autres puissent penser différemment. N’est-ce pas la raison d’être de la démocratie de trancher d’une manière plus juste et pacifique entre différents points de vue?

Ceux qui imposent unilatéralement leurs visions, mettent en danger ladémocratie de l’état. On peut ne pas être d’accord sans pour autant se servir de la violence et de l’injure. On peut exprimer ses idées sans pour autant les imposer. L’imposition d’opinions est un indice démontrant que nous tournons le dos à la démocratie et à la liberté. Craindre de se prononcer pour des menaces reçues ou à recevoir, ne devrait pas exister. Et pourtant…

Savoir débattre c’est savoir s’exprimer, écouter et réfléchir. C’est aussi l’acceptation des opinions d’autrui et la capacité de défendre les siennes à coups d’arguments. L’injure verbale équivaut à la violence physique. Elle n’est que la démonstration d’un manque de ressources et une marque flagrante de faiblesse de soi et de ses idées.

Avec les élections qui approchent, le manque de civisme et les injures vont s’intensifier. Les chicanes de clochers réapparaîtront et chez certain la frustration sera palpable. Au travers des discours et des opinions qui nous seront soumis, on pourra facilement lire entre les lignes pour différencier les démocrates des autres. Ainsi, tous et chacun pourront être à l’affût pour mieux déterminer l’idéologies qui s’y cachera et être en mesure d’en évaluer le degré de respect de la liberté d’opinion.

Francois Richard, février 2007