Des mots pour le dire

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dimanche, mai 01, 2005

La pensé unique


Qui va avoir le courage de dire les vrais choses? Le Québec se dirige vers un mur qui, selon les économistes devrait commencer à se pointer le bout du nez dans moins d’une dizaine années. Il ne faut surtout pas parler que le modèle Québécois tel qu’on continue de le défendre n’est plus actuel, complètement dépassé. Silence! On ne doit pas le dire. Les syndicats qui se mettent le nez partout sous prétexte de travailler pour l’avenir de la province. Criez haut et fort que vous pensez différemment... Vous verrez les gros bras de ces centrales qui viendront vous voir pour imposer leur loi. Silence! Deux petits exemples qui démontrent le sens de ce que l’on peut appeler l’émergence de la pensée unique. À l’époque, en Allemagne, Hitler n’a pas hésiter d’user de ce genre de méthode pour prendre le pouvoir. Il suffisait de penser différemment pour se faire casser la gueule.

Une des preuves de ces dires est le cas Fillion. Tout ceux qui l’écoutaient sur les ondes de CHOI savent que la couverture médiatiques n’avait qu’une mission. Peu importe les moyens et au diable l’éthique, il fallait le retirer des ondes. Tout ceux qui se sont fait une opinion aveugle en se basant sur les faits rapportés dans les médias n’avait d’autre choix que d’être pour ce départ, et pourtant? Qu’elle étudiant s’est vu retirer un diplôme pour n’avoir que 98.5% de note de passage? Une démocratie saine est une démocratie qui laisse libre court aux débats. C’est une démocratie qui voit souvent les chicanes parce’que justement, tous ne pensent pas pareil. Et oui! La chicane peut parfois être un signe de santé.

Un docteur en science politique, ex-professeur à l’université Laval dénonce depuis longtemps les dangers qui guettent notre société. Il a souvent remarqué aux courts de différente entrevue qu’il a donné la censure de certain médias Québécois. Il y reconnaît des signes évident d’un danger pour la liberté de presse et pour la démocratie. Signes qu’il a constaté pendant ses combats pour la défense des droit de l’homme à travers le monde. Il est beaucoup plus agréable d’écouter ses télé-romans préférés sans se casser la tête, et bien heureux celui qui y trouve son bonheur. Il est encore plus facile d’avoir du mépris pour ceux qui marche à contre courant. Ce mépris vient souvent de ceux qui veulent à tout pris protéger leurs acquis défendus il y a 30 ans au détriment des génération qui suivent. Ces générations même qui percuteront le mur qui s’en vient. Oui au Québec il y a une certaine forme hypocrite de pensé unique et étrangement, les portes étendards de cette idéologie sont souvent souverainiste. Étrange!


François Richard, mai 2005
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