Pour l'enseignement?

Les moyens de pressions des professeurs sont-ils vraiment pour le bien être de nos enfants? J’en doute un peu. Ne serait-ce pas plus pour l’argent et autre vertus matérialistes? Ne serait-ce pas non plus par orgueil syndical? Il est vrai que trois ans sans convention collective ce n’est pas ce que je considère être dans les normes. Au delà de ça, n’y aurait-il pas d’autre solutions que de prendre les enfants en otages?

Cette semaine une note avisait les parents qu’il n’y aurait pas de devoirs. D’accord. Mais on termine la note en nous remerciant de notre compréhension et de notre appuis. Erreur... Ne gaspillez pas d’encre pour ce genre de message. Quelqu’un m’a t’il demandé mon avis? Jamais. Et voilà. Non je ne vous comprend pas et non vous n’avez pas mon appuis.

Si vous avez comme principal intérêt la qualité de l’enseignement de nos jeunes, pourquoi alors refuser la qualification des professeurs par le biais d’examens du ministère à tout les deux ans ? Certain d’entre vous ont-ils peurs de ne plus être qualifiés pour l’enseignement? Avez-vous peur de faire comme dans plusieurs corps de métier des mises à jour continuelles pour pouvoir être plus performant et actuel permettant ainsi de tasser ceux qui ne le sont plus? Pourquoi endurer parmi vous les statues de plâtres qui se tiennent devant une classe et qui ne prononcent que quelques mots lors d’un cours " Ouvrez votre livre à la page 24 et lisez là. Il y aura un examen vendredi " Pourquoi qu’un professeur qui n’obtient pas de bons résultats d’enseignement ne serait-il pas congédié comme dans n’importe qu’elle corps de métier où un employé ne rencontre pas les attentes? Le publique vous donne une immunité que vous n’aurez pas ailleurs, n’oubliez pas d’inclure cet avantage de poids dans vos mémoires.

Quelle est la raison d’enseigner dans le publique? Le manque de postes au privé, ou bien la compétence défaillante pour combler un poste ou on accepte que les meilleurs? Jamais je refuserai un meilleur enseignement pour nos jeunes, au contraire, mais jamais je n’accepterai qu’on me déroute par des raisons qui passent en partie, à côté des vrais problèmes.

François Richard, avril 2005

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