L'affaire Chiasson

Qui est le loup et qui est la brebis? Les médias québécois grands défenseurs de la veuve et de l’orphelin sont-ils dans les faits ceux qui mangent le loup en se gargarisant des restes de la dite brebis? Les médias qu’ils soient de Montréal, de Québec ou d’ailleurs, que l’on se nomme Claude Charron, Mario Langlois ou Jeff Fillion, lequel parmis eux peut lever la main pour prétendre être mieux qu’un autre? Je me rapporte au procès à Québec de Sophie Chiasson.

Le fait que quelqu’un dise d’une autre qu’elle est cruche et que sont cerveau n’est pas proportionnel à sa brassière est dégradant et sexiste certes et loin de moi l’idée de défendre de tel propos. Mais qui à fait connaître les détails les plus intimes de cette animatrice météo? Les médias québécois étaient-ils dans l’obligation de tout révéler de sa vie privée sous prétexte qu’ils ont été dévoilées à la cour? Comme beaucoup d’autre je ne savais même pas qui était Sophie Chiasson encore moins ne connaissais certains détails de sa vie privées. Ironiquement tout les détails nuisibles et dégradants pour elle je les ai appris sur les ondes de CKAC par la bouche de Mario Langlois et de ses acolytes radiophoniques de Montréal. D’autre détails disgracieux me furent enseignés aussi par certains articles de journaux dont la plupart publiés dans la Nouvelliste lui même. Encore plus ironique voir même ridicule les propos ont tous été tenus ou écrits au nom de la dénonciation de CHOI et de Fillion pour la défense de Sophie Chiasson. Quand on se donne pour mission de dénoncer ce qui nous semble incorrect n’est-il pas grotesque ni même dépourvu d’éthiques de l’être encore moins en prenant une attitude à la Robin des bois?

À vous médias québécois soyez un peu plus conséquent dans vos démarches. Je crois à mon humble avis que la couverture médiatique que vous avez tenus sur ce cas aura été plus néfaste pour elle que les propos entendus à CHOI il y a trois ans déjà, dont la plupart avaient oublié. D’un autre côté si les québécois seraient moins voyeurs peut-être que les médias auraient plus de sensibilité et de respect dans la façon de traiter la nouvelle.

François Richard, avril 2005

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